Quelles exonérations ?
Vous êtes exonéré, pendant 12 mois à compter de votre date d’affiliation au régime des indépendants, des cotisations d’allocations familiales ainsi que des cotisations d’assurance maladie, maternité, retraite de base, invalidité décès, sur la partie de votre revenu professionnel inférieure ou égale à 120 % du Smic (20 988 € en 2015).
Restent dues :
- les cotisations d’allocations familiales, d’assurance maladie, maternité, retraite de base, invalidité décès, sur la partie de votre revenu professionnel excédant 120 % du Smic,
- la CSG-CRDS,
- la contribution à la formation professionnelle,
- la retraite complémentaire obligatoire (pour les artisans et les commerçants).
Cas particulier : professionnel libéral relevant du régime fiscal micro BNC et non éligible au régime micro-entrepreneur
La durée d’exonération peut être prolongée deux fois de douze mois.
La demande de prolongation doit être faite par écrit auprès de l’organisme chargé de recouvrer vos cotisations (Urssaf, section professionnelle d'assurance vieillesse) au plus tard à la date d'échéance du premier avis d'appel de cotisations suivant le douzième mois de l'exonération.
Cette demande devra être renouvelée à l’issue de la première prolongation, dans les mêmes formes et selon les mêmes conditions, au plus tard à la date d’échéance du premier avis d’appel de cotisations suivant le 24e mois d’exonération et avant tout versement de cotisations.
Pendant cette prolongation, l’exonération se calcule alors dans les limites suivantes :
- exonération totale sur la part du revenu professionnel inferieur à 6 167 € (en 2015) ;
- exonération de 50 % des cotisations sur la part du revenu professionnel compris entre 6 167 € (en 2015) et 17 490 € (en 2015).
Vous relevez du régime général ?
Si à la création de votre entreprise, vous relevez du régime général, l’exonération s’applique pendant 12 mois à compter de la date de début d’activité de l’entreprise, sur la partie de votre rémunération mensuelle inférieure ou égale à 120 % du Smic (20 988 € en 2015).
Restent dus :
- les cotisations patronales et salariales de Sécurité sociale pour la fraction de rémunération excédant la limite d’exonération,
- la contribution solidarité autonomie,
- la contribution au Fnal,
- la CSG et la CRDS,
- le versement transport, le cas échéant.