L’exonération
Depuis le 1er janvier 2014, les ACI peuvent conclure des contrats à durée déterminée d’insertion (CDDI) avec des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières.
Les embauches réalisées en CDDI et ouvrant droit au versement de l’aide de l’Etat donnent lieu, pendant la durée d’attribution de cette aide, à une exonération totale des cotisations de l’employeur au titre :
- des assurances sociales (maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès) ;
- des allocations familiales ;
- de la taxe sur les salaires ;
- de la taxe d’apprentissage ;
- des participations dues par les employeurs au titre de l’effort de construction.
Cette exonération s’applique sur la part de la rémunération inférieure ou égale au Smic.
Restent dues
- les cotisations patronales et salariales d’assurance chômage,
- les cotisations salariales d’assurances sociales,
- les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles au taux de 1,50 %,
- la CSG et la CRDS après la déduction forfaitaire de 1,75 % pour frais professionnels,
- la contribution de solidarité pour l’autonomie de 0,3 %,
- la contribution au Fnal à 0,10 % ou à 0,50 %,
- la contribution au financement des organisations syndicales,
- le cas échéant le versement transport pour les employeurs qui occupent plus de 9 salariés dans une zone où est institué le versement transport,
- la cotisation supplémentaire accidents du travail.
Lorsque la rémunération est supérieure au Smic, les cotisations patronales plafonnées et déplafonnées d’assurances sociales et d’allocations familiales sont dues sur cette fraction excédentaire.
Le CDDI est signé pour une durée minimale de 4 mois renouvelables, dans la limite d’une durée totale de 24 mois.
Il peut toutefois être renouvelé au-delà de 24 mois :
- pour permettre d’achever une action de formation professionnelle en cours de réalisation à l’échéance du contrat,
- ou pour favoriser l’insertion de salariés âgés d’au moins 50 ans ou des personnes reconnues travailleurs handicapés
(la prolongation étant accordée par Pôle emploi après examen de la situation du salarié).
La durée de travail du salarié ne peut être inférieure à 20 heures par semaine. Elle peut varier sur tout ou partie de la période couverte par le contrat, sans dépasser 35 heures.